Thomas Bonnot Cauvin, âgé de 18 ans, fait partie intégrante du paysage du basket local. Ancien joueur, il est désormais arbitre de Régional 1 en senior et officiant pour les championnats jeunes de France.
En parallèle, il est également membre de la commission des officiels de Saône-et-Loire, un rôle qui témoigne de son engagement envers le développement de l’arbitrage dans sa région.
Thomas a débuté sa carrière d’arbitre il y a quatre saisons, mais son implication dans le club remonte à bien plus longtemps.
La motivation derrière ce choix est intéressante : « Je n’étais pas un bon joueur, mais je voulais découvrir un autre niveau de jeu. » C’est grâce à une invitation de Michèle, qui lui a demandé d’arbitrer quelques matchs de jeunes, qu’il a découvert sa passion pour l’arbitrage. Cette expérience l’a incité à viser plus haut, inspiré par la carrière des arbitres évoluant en N3 féminine ou en Pro A à l’Élan.
Ce qui le passionne le plus dans son rôle d’arbitre, c’est l’importance de sa fonction dans le basket. « Le rôle d’arbitre est un des trois piliers centraux du basket. Sans joueurs, il n’y a pas de match ; sans coachs non plus ; mais sans arbitres, le basket serait impossible ! »
Il apprécie également le fait de pouvoir gagner un peu d’argent en exerçant une activité qui lui plaît. Les défis ne manquent jamais sur le terrain. Chaque match est unique, avec des officiels de table différents, des joueurs et des coachs qui varient.
Thomas se souvient particulièrement de son premier match officiel en senior régional 3, une expérience inoubliable qui a marqué le début de son parcours d’arbitre. Au-delà des défis, il a eu l’occasion de vivre de belles rencontres et des moments de partage mémorables.
Concernant sa relation avec les joueurs et les entraîneurs, Thomas note que, dans son niveau d’arbitrage, les coachs sont souvent des techniciens qui travaillent sous pression pour atteindre des objectifs. « Les relations restent globalement respectueuses, même s’il arrive que certains débordements surviennent. Dans ces cas-là, nous n’hésitons pas à les sanctionner », explique-t-il.
Pour les jeunes arbitres souhaitant suivre ses traces, Thomas insiste sur l’importance du travail acharné. « Pour progresser, il faut travailler sans relâche. Cela passe par la réalisation de clips vidéo et une remise en question constante. Je conseille également aux jeunes arbitres de se rapprocher de leur club ou de leur CDO pour se lancer dans l’arbitrage. »