Peux-tu nous parler de ton parcours en tant que joueur ?
J’ai débuté ma carrière de basketteur au CBC à l’âge de sept ans, et j’ai poursuivi jusqu’en catégorie senior. Après environ vingt ans passés au sein du CBC, j’ai eu l’occasion de rejoindre plusieurs clubs de la région, ce qui m’a permis de jouer en national trois. Malheureusement, une blessure sérieuse est venue compliquer ma trajectoire, nécessitant plusieurs mois de rééducation. À mon retour, j’ai retrouvé le CBC pour relever un nouveau défi, sous la direction de Willem Laure et Damien Lobreglio. J’ai continué à évoluer au niveau régional pendant plusieurs années, jusqu’à ce que la COVID et d’autres circonstances me poussent à mettre un terme à ma carrière de joueur.
Quelles sont tes plus beaux souvenirs en tant que joueur ?
Après avoir joué pendant près de 35 ans, il est difficile de ne pas évoquer plusieurs souvenirs marquants. Je me rappelle particulièrement de mes premières années de basket, avec une victoire mémorable de 182 à 2. Certes, cela peut sembler anecdotique, mais pour un enfant, c’est une expérience inoubliable. Sur le plan individuel, j’ai eu la chance de marquer plus de 40 points lors de plusieurs matchs, ce qui reste gravé dans ma mémoire. Il y a aussi ces rencontres où tout fonctionne, où chaque action est réussie, et cela procure un plaisir immense. Collectivement, j’ai vécu plusieurs montées, dont deux consécutives, et j’ai eu la fierté d’être invaincu pendant un an et demi à mon retour au club, avec une équipe où l’ambiance avant, pendant et après les matchs était exceptionnelle. Enfin, j’ai également eu l’opportunité de réaliser un beau parcours jusqu’en huitième de finale de la Coupe de France avec un club voisin.
Quelle est l’équipe de tes enfants et comment se passe leur parcours au club ?
J’ai deux garçons qui ont commencé le basket en U7. Actuellement, Léo Lainé évolue en U13. Pour cette deuxième phase de championnat, son équipe joue en poule basse et n’a manqué qu’une victoire pour accéder à la poule haute. Il affronte donc des équipes légèrement moins fortes qu’en début de saison, mais il continue à progresser grâce à Nohan et Damien. Quant à Thibault, il joue en U11, entraîné par Diego et Soane depuis le début de la saison. Les garçons poursuivent leur progression, tant collective qu’individuelle. Bien qu’il n’y ait pas de classement en U11, leur équipe a remporté de nombreux matchs, n’ayant perdu qu’une ou deux fois jusqu’à présent.
En dehors du basket, quelles sont tes passions et tes activités professionnelles ?
En ce qui concerne mes passions, je joue de temps en temps à la pétanque et je suis licencié au club de Crissey. Bien que je ne participe pas à des compétitions, cela me permet de m’entraîner et de pratiquer un autre sport de loisir qui demande concentration, précision et tactique, un peu comme le basket. J’apprécie également la musique, le poker et, en général, tous les sports. Professionnellement, je suis maçon, un métier que j’adore. Bien qu’il puisse être difficile par moments, notamment à cause des intempéries, il nécessite force et courage, et pour moi, c’est un travail valorisant.
Peux-tu nous parler de ton expérience dans l’équipe loisir ?
Qu’est-ce que tu apprécies le plus dans cette équipe ? Après une pause de trois ans, j’ai repris le basket il y a deux ans avec l’équipe loisir. Cette expérience m’a permis de rencontrer et de jouer avec des personnes que je ne connaissais pas auparavant. L’objectif principal est que chacun s’amuse, et après les entraînements ou les matchs, nous repartons tous avec le sourire, même si parfois quelques courbatures sont au rendez-vous ! C’est une manière différente d’aborder le basket, sans pression ni stress, où chacun peut prendre plaisir à jouer à son propre niveau.
Comment l’équipe loisirs contribue-t-elle à ton bien-être et à ta passion pour le basket ?
L’équipe loisir me permet de me déconnecter pendant 1h30, de vider ma tête et de sortir du cadre du travail et de la vie de famille. C’est un moment de détente qui nourrit ma passion pour le basket. Comme je le dis souvent, l’entraînement engendre une fatigue agréable, et c’est cela qui est vraiment satisfaisant.
Qu’est-ce qui t’a poussé à devenir bénévole et à accompagner les enfants lors des matchs ? Quelles sont tes principales responsabilités ?
Pour moi, le terme « bénévole » est peut-être un peu exagéré. Je cherche simplement à aider et à rendre service au club, en particulier aux équipes dans lesquelles jouent mes garçons, tout comme le font certains autres parents. Au départ, je me contentais d’accompagner mes enfants lors des matchs, à l’instar de ce que mon père faisait à l’époque. Avec le temps, on m’a demandé de tenir la table, puis de coacher, et cette année, j’ai même commencé à arbitrer. Cela m’a permis d’acquérir une perspective différente sur le basket, qui est tout aussi intéressante et enrichissante. J’ai réalisé que ces rôles sont essentiels au bon déroulement des matchs. Par ailleurs, en voyant Michèle Gaudillat, que je connais depuis plusieurs années, se battre chaque week-end pour assurer le bon enchaînement des rencontres, j’admire vraiment son engagement, qui est exceptionnel.
Quelles actions penses tu qu’il serait bénéfique d’entreprendre pour renforcer l’engagement des bénévoles au sein du club ?
Il est essentiel de continuer à mettre en avant et à inviter les parents, comme cela se fait déjà pour beaucoup, à participer activement à la vie du club. Cela peut inclure des tâches comme le bon déroulement des matchs, la tenue de la table de marque, l’organisation des goûters ou l’accompagnement des enfants lors des déplacements. Il serait également bénéfique d’encourager certains à coacher ou à arbitrer. Le bénévolat est synonyme d’entraide et de solidarité, et il est important de rappeler que tout cela vise avant tout à permettre à nos enfants de s’épanouir. Il faut également encourager les enfants dès leur plus jeune âge à contribuer au club, car sans cet engagement, ils ne pourront pas continuer à jouer au basket.
Que dirais-tu à d’autres personnes qui envisagent de s’engager en tant que bénévole dans le sport ? Je dirais qu’il ne faut pas hésiter à s’impliquer. Le sport a besoin d’aide, et ce, quel que soit l’âge. Même si vous ne pouvez consacrer que quelques minutes ou quelques heures de votre temps, cela est important. Sans bénévoles, le monde associatif ne peut tout simplement pas exister. Pour finir, je dirais que la notion d’entraide et de solidarité envers les autres facilite grandement la vie de tous les jours. S’engager en tant que bénévole dans le sport est une excellente façon de contribuer à cette dynamique positive.
Comment vois-tu l’évolution du CBC dans les prochaines années ?
Le contexte sociétal actuel rend difficile la projection dans l’avenir, et il est compliqué de savoir ce que demain nous réserve. Cependant, le CBC a toujours été une excellente école de basket, ce qui est très important pour attirer et former de nombreux jeunes joueurs et joueuses qui progressent d’une catégorie à l’autre. Il est essentiel de continuer à former non seulement des joueurs, mais aussi des entraîneurs et des arbitres, afin que le CBC puisse poursuivre son développement sur le long terme. Je souhaite voir le club bien représenté à l’échelle départementale et régionale, et pourquoi pas un jour retrouver le niveau national.